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    Xavier LORETTE

     

    Né à Tourcoing le 9 janvier 1955, Xavier LORETTE manie, depuis sa plus tendre enfance, son très bon coup de crayon. Il le doit à son père, peintre amateur. Restait à cultiver ce don pour en faire un métier. Contraint par ses parents, il a suivi une scolarité classique à l'école St Luc de Tournai en Belgique, mais s'est ensuite très vite orienté vers la peinture, en imitant d'abord les grands maîtres italiens ou impressionnistes.

    "Au début des années 70, j'ai exercé plein de petits boulots au gré de mes pérégrinations, passant allègrement de l'hôtellerie en Afrique noire aux bibliothèques feutrées des paquebots, que ce soit au Moyen Orient ou encore dans le bassin méditerranéen."

    De ces escapades, il en ramène des senteurs, des odeurs et des lumières incomparables. Après une tentative dans l'ébénisterie, c'est la peinture qui le reprend. Sa rencontre avec Guyonne, sa future épouse d'origine bretonne, lui a permis de s'y consacrer totalement. Depuis, il s'est sédentarisé pour laisser libre cours à son imagination et est devenu un Voyageur Immobile. Il travaille comme les vieux maîtres flamands, multipliant les glacis émaillés à l'ambre. Son maître en matière de peinture est Sandorfi, le peintre hongrois, mais il évoque également l'artiste Baltus. Ses thèmes récurrents sont le nu féminin, les fêtes et la Flandre du Nord, celle des traditions et atmosphères mystérieuses, telles les ruelles obscures de Bruges, la Venise du Nord.

    TECHNIQUE

    "Je suis un peintre du Nord, je me réclame de l'école flamande, je me nourris des paysages,des villes, de la culture du Nord, je peins la mer du Nord et la blondeur de ses rivages". Huiles, pastels, sanguines, toutes les techniques picturales font vibrer la couleur, qu'elle soit luisante ou mate. "Je n'ai pas une gestuelle spontanée. Ma peinture est très pensée, observe un tas de lois. Comme celle des peintres flamands… La lumière m'a toujours fascinée. C'est l'essentiel dans un tableau." Quant à l'ambre : "La peinture à l'ambre est la technique des techniques. Les toiles ne s'altèrent jamais.."

    L'ambre : "Le Véhicule sublime" de DALI. Le peintre surréaliste Salvador DALI considérait l'ambre dissous comme une substance miraculeuse : "Mes trente cinq ans d'expériences de peintre m'ont convaincu que c'est une erreur de mélanger n'importe quel vernis ou dissolvant aux huiles précieuses de vos couches ; le seul véhicule vraiment indispensable que, pour la première fois[…] je me permets d'appeler sublime, c'est l'ambre jaune liquide." (extrait de 50 secrets magiques de DALI aux Editions DENOEL - 1974).
    L'ambre convient tant à l'élaboration des fonds que des couches supérieures et rend inutile tout vernissage de l'œuvre achevée. Mélangé aux couleurs, l'ambre modifie leur consistance et leur aspect, les teintes transparentes deviennent diaphanes, les terres de Sienne brûlée ou le bleu de Cobalt, qui sont des couleurs translucides, deviennent semi-transparentes, tandis que les tons opaques, comme le blanc de titane, paraissent plus clairs et plus lumineux. Cette luminosité de l'ambre est due à son grand indice de réfraction et au fait qu'il resserre les pigments, concentrant ainsi leur intensité colorée.
    La mise en œuvre de l'ambre demande une véritable alchimie, les dosages des différents composants - térébenthine, copal, aspic, ambre, etc.…- sont de véritables secrets qui demandent de la part de l'artiste une concentration et une rigueur incomparables. L'ambre est un produit très onéreux mais il souligne de façon très nette tous les détails et la toute la luminosité de l'œuvre.
    L'ambre fut fortement utilisé par les grands maîtres flamands du XVI et XVIIéme siècle(Van Dyck, Rubens, etc…) puis repris par les grands peintres contemporains (Dali, Magritte, etc…), aujourdui, de part les difficultés de dosages et son coût, peu de peintres utilisent cette technique, ce qui fait de Xavier LORETTE, un vrai héritier du passé.
    "Après avoir préparé le support de plusieurs couches d'enduit, je réalise une ébauche avec quelques couleurs de base, notamment la terre de sienne et le bleu outremer, en utilisant une préparation non grasse composée d'essences de térébenthine, d'aspic, de copal et d'ambre. Viennent ensuite se superposer les différentes couches qui deviendront de plus en plus grasses, cela en raison de la règle essentielle du "gras sur maigre" tout en respectant les durées de séchage entre les multiples glacis. La peinture obéit à une loi mathématique, il faut tout maîtriser, aussi bien les couleurs que le dessin. Il y a autant d'expressions techniques que de peintures. J'utilise uniquement des couleurs à l'huile extra-fines (Blockx, Leroux, Maiméri) sur des toiles de lin ou sur panneau de bois."
    La technique et le style de Xavier LORETTE ne permettent l'emploi que de pinceaux très souples, soit en fibres synthétiques, soit en poil de martre, notamment pour les détails.

    Vivacité et force des couleurs, maîtrise du dessin et du portrait, les toiles de Xavier LORETTE dégagent une sensualité proche du trouble et de l'émotion

     

    Exposition :


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